Tiré du chef d’œuvre « La Photo » de CHENZ & Jeanloup SIEFF
Petites digressions sur les lieux communs, les modes et les questions idiotes. La photo « faite » et la photo " prise " Jeanloup Sieff ( page 187 - suite)
Le photographe « metteur en scène »
Aux yeux du puriste, c’est le « méchant », car ledit puriste ne se rend pas compte que lui aussi « met en scène » par la simple opération choix/composition qu’il fait.
Petites digressions sur les lieux communs, les modes et les questions idiotes. La photo « faite » et la photo " prise " Jeanloup Sieff ( page 187 - suite)
Le photographe « metteur en scène »
Aux yeux du puriste, c’est le « méchant », car ledit puriste ne se rend pas compte que lui aussi « met en scène » par la simple opération choix/composition qu’il fait.
Tous les deux décident de leurs photographies, et c’est très bien ainsi, tant qu’il n’y a pas tromperie ou malveillance. Celui-ci photographie donc un sujet « conscient » ou qui s’imagine l’être, il y a échange de regards, de propos même, peut être va-t-il jusqu’à lui suggérer une attitude, une expression… mais de toute façon, ce sera également une photo « volée », car à l’intérieur de toute cette organisation il y aura toujours l’instant privilégié qu’il lui faudra saisir en le situant dans le rectangle qu’est devenu son œil.
Donc, fin de notre petite digression sur la photo « faite » ou la photo « prise », c’est la même chose, la photo étant le témoignage d’un point de vue, et un point de vue étant toujours subjectif.
Ce distinguo est aussi inutile que celui qui consisterait à séparer les écrivains en deux familles, ceux qui tapent à la machine et ceux qui écrivent au stylo !
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